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2024 • Johnny archives live : Zénith 85

  • Photo du rédacteur: Artur
    Artur
  • 17 oct. 2024
  • 7 min de lecture

Dernière mise à jour : 15 oct.

La dernière de sa délirante résidence au Zénith de Paris, le 02 février 1985 (la première eut lieu le 26 octobre 1984), fut retransmise sur RTL. Cette captation ressortit à l'occasion des 40 ans de ce show culte via la collection JOHNNY ARCHIVES LIVE et devint le premier véritable album à en être issu. Cependant, ZÉNITH 85 a parfois tout d'un bootleg...


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INFORMATIONS SUR LE DISQUE

 

Date de sortie : 30 août 2024

Formats : Digital, vinyle et CD

Références : 6589 264, 6589 274 & 6589 280

Exemplaires vendus : —

Certification : —

Note de la rédaction : 3/5



PRÉSENTATION


De 1984 à 2024, le seul témoignage potable de la résidence complètement dingue au Zénith de Paris était la captation vidéo réalisée par Guy Job et commercialisée en 1985 chez POLYGRAM. Même le double CD de 2003, pour le somptueux coffret INTÉGRALE LIVE, sentait le bidouillage studio à de nombreux moments. La 60e et dernière représentation, le 02 février 1985, fut retransmise en direct sur RTL et il fallut donc attendre le 40e anniversaire de cet énorme show, quasiment la moitié d’une vie, pour avoir ce qui s’approche le plus d’un véritable album live grâce à cette radio, à PANTHÉON, à MERCURY et à UNIVERSAL qui sortirent ce ZÉNITH 85 sous trois formats physique différents ainsi que sur les plateformes à l’occasion de la troisième fournée des JOHNNY ARCHIVES LIVE. Chose alors inédite pour un opus de cette collection, ils proposèrent même deux singles : NE ME QUITTE PAS (reprise de Jacques Brel, 1959) le 26 juillet et LE CŒUR DU ROCK’N’ROLL (adaptation de THE HEART OF ROCK’N’ROLL de Huey Lewis & The News, 1983) en même temps que l’album, le 30 août.


Pour cet ultime soir, il y eut la venue de Sheila sur le récent MON P’TIT LOUP (BETTY LOU'S GETTIN' OUT TONIGHT de Bob Seger, 1979), Johnny n’a pas remis L’AMOUR VIOLENT (1983, THE MAGNIFICENTLY MAD de Tony Cole, 1973) et SIGNES EXTÉRIEURS DE RICHESSE (même année) qui furent retirées en décembre, mais a proposé à la place, avant le final, trois rock’n’roll old school, dont BE-BOP-A-LULA (Gene Vincent & His Blue Caps, 1956) chanté avec Monsieur Eddy Mitchell.

Même si le son n’est pas parfait du côté des musiciens, il y a un résultat brut et festif qui dépasse largement les précédents disques liés à cette résidence. En outre, le rocker livre ici une prestation volcanique, est vocalement redoutable – au point qu’on entend à peine Sheila –, c’est assez amusant de le sentir déconcentré au début de DRÔLE DE MÉTIER (1984), nous avons enfin cette version live de GABRIELLE (1976, THE KING IS DEAD de Tony Cole, 1972) en audio, un mashup sur EXCUSE-MOI PARTENAIRE (1964, CUTTIN’ IN de Johnny Watson, 1961) et ils ont même conservé le début apparemment raté du PÉNITENCIER (1964, THE HOUSE OF THE RISING SUN de Tom Clarence Ashley, 1934) que l’Idole fait rejouer.


Une dernière précision et je vous laisse : comme ils ne disposaient que du son scène, le public que l’on entend la plupart du temps fut rajouté afin que le rendu ne soit pas trop inconsistant ni trop terne.


Adrien BALBOA



ANALYSE SONORE


Cette captation de la dernière au Zénith est un document sonore plus qu’important puisqu’il capte non seulement un show légendaire dans sa démesure mais aussi, musicalement, un moment de rock’n’roll pur avec, disons-le, l’un des meilleurs groupes de la carrière d'Hallyday. Malgré cet état de fait incontestable, on se rend vite compte que, tristement, l’enregistrement de RTL est en mono, ou en tout cas avec une stéréo très limitée. Dans l’intro, par exemple, on n’entend pas du tout le solo d'un des trois guitaristes. En outre, quand bien même les cuivres sur POING CŒUR semblent se situer sur la droite, ils sont assez lointains et, en quelque sorte, indirects. Cette monophonie qui ne dit pas vraiment son nom se retrouve dès le second titre (JE SAIS QUE TU NE PEUX PAS TROUVER MIEUX AILLEURS). On se rend compte également que la prise de son est moins soignée que sur les autres éditions disponibles, la voix de Johnny sature assez souvent. Pourtant, rien ne nous ferait bouder notre plaisir tant la machine Hallyday roule parfaitement des mécaniques. Après une intro où les basses semblaient assez prépondérantes, tout paraît se caler rapidement et on prend plaisir à monter le son. Puis, avouons-le, même si l’on est en mono, la visibilité sonore est belle sur LE PÉNITENCIER et de façon intéressante on retrouve la même couleur sonore que sur les autres éditions de ce concert avec des basses rondes et solides. Un bel écho ainsi qu'un son un peu mat et sec. On surprend un temps l’harmonica (de Jean-Louis Maugin) à droite sur J'AI OUBLIÉ DE VIVRE, il revient assez vite au centre mais on se régale à « voir » la scène. Un très beau moment musical avec un public un peu en stéréo.


Ce long spectacle déroule ses ailes et nous ne pourrons malheureusement pas en faire une analyse détaillée. À tout le moins, on peut noter la constance dans cette image stéréo étrange, stéréo sans l’être entièrement et mono sans le rester longtemps. On aime aussi la grandeur qui ressort de cet enregistrement, on le sent parfaitement sur des titres comme MA GUEULE ou NE ME QUITTE PAS. Le deuxième vinyle présente un son presque parfait et très constant qualitativement malgré un Johnny saturé sur TOI, TAIS-TOI. Le troisième et le quatrième vinyle conservent une belle constante sonore faisant oublier à l’auditeur le début imparfait de la captation. Par ailleurs, cette version comporte un magnifique intermède musical sur EXCUSE-MOI PARTENAIRE que l’on ne retrouve sur aucune autre captation, pas même dans la vidéo.


Finalement, cette « nouvelle » version du show au Zénith est un excellent bootleg auquel il ne manque qu’une meilleure couche de finition pour devenir la meilleure prise de ce spectacle de légende qui, décidément, n’aura jamais la version sonore parfaite qu’il mérite tant…


Artur MICHALSKI


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TRACKLIST


CD1


1 – Introduction Zénith (3:31)

 Musique : Pierre Billon & Éric Bouad


2 – Poing cœur (4:00)

 Paroles : Georges Aber

Musique : Johnny Hallyday & Érick Bamy


3 – Je sais que tu ne peux pas trouver mieux ailleurs (3:32)

[I betcha you gonna like it]

Paroles : Pierre Billon & Long Chris (adaptation)

Musique : Buddy Killen & Robert Riley


4 – Le pénitencier (4:59)

[House of the Rising Sun]

Paroles : Vline Buggy & Hugues Aufray (adaptation)

Musique : Alan Price


5 – J'ai oublié de vivre (4:48)

Paroles : Pierre Billon

Musique : Jacques Revaux


6 – La musique que j'aime (5:53)

Paroles : Michel Mallory

Musique : Johnny Hallyday


7 – Ma gueule (4:28)

Paroles : Gilles Thibaut

Musique : Philippe Bretonnière


8 – Ne me quitte pas (5:00)

Paroles : Jacques Brel

Musique : Jacques Brel


9 – Entre violence et violon (4:55)

Paroles : Claude Lemesle & Pierre Billon

Musique : Érick Bamy & Éric Bouad


10 – Quand un homme devient fou (7:07)

Paroles : Claude Lemesle

Musique : Mort Shuman


11 – Rien à personne (3:38)

Paroles : Georges Aber

Musique : Johnny Hallyday & Érick Bamy


12 – Ne tuez pas la Liberté (6:36)

 Paroles : Philippe Labro

Musique : Johnny Hallyday & Pierre Billon


13 – Le cœur du rock'n'roll (3:41)

[The heart of rock'n'roll]

Paroles : Pierre Billon (adaptation)

Musique : Huey Lewis & John Lolla


14 – Toi, tais-toi (5:01)

Paroles : Pierre Billon, Claude Lemesle & Johnny Hallyday

Musique : Éric Bouad & Érick Bamy


15 – Drôle de métier (3:58)

Paroles : Johnny Hallyday & Pierre Billon

Musique : Éric Bouad


CD2


1 – La garce (5:36)

Paroles : Gilles Thibaut

Musique : Pierre Billon, Édouard Bouad & Johnny Hallyday


2 – Hey Joe (5:39)

Paroles : Gilles Thibault (adaptation)

Musique : Billy Roberts


3 – J'aimerais pouvoir encore souffrir comme ça (3:28)

[I wish that I could hurt this way again]

Paroles : Pierre Billon & Long Chris (adaptation)

Musique : Kenny Rogers


4 – Nashville blues (3:49)

Paroles : Pierre Billon (adaptation)

Musique : Felice Bryant & Boudleaux Bryant


5 – Gabrielle (3:41)

[The King is dead]

Paroles : Long Chris & Patrick Larue (adaptation)

Musique : Tony Cole


6 – Medley rock'n'roll (16:29)

Je suis né dans la rue

Paroles : Long Chris

Musique : Micky Jones & Tommy Brown

Elle est terrible

[Somethin' else]

Paroles : Jil & Jan (adaptation)

Musique : Bob Cochran & Sharon Sheeley

La fille de l'été dernier

[Summertime blues]

Paroles : Long Chris (adaptation)

Musique : Eddie Cochran & Jerry Capehart

Souvenirs, souvenirs

[Souvenirs]

Paroles : Fernand Bonifay (adaptation)

Musique : Cy Coben

37e étage

[Twenty flight rock]

Paroles : Long Chris (adaptation)

Musique : Ned Fairchild & Eddie Cochran

O Carole

[Carol]

Paroles : Manou Roblin (adaptation)

Musique : Chuck Berry

Johnny reviens !

[Johnny B. Goode]

Paroles : Manou Roblin (adaptation)

Musique : Chuck Berry

Blue suede shoes

Paroles : Carl Perkins

Musique : Carl Perkins

Rien que huit jours

[Forty days]

Paroles : Manou Roblin (adaptation)

Musique : Chuck Berry

Tutti frutti

Paroles : Dorothy LaBostrie & Richard Penniman

Musique : Dorothy LaBostrie & Richard Penniman


7 – Je me sens si seul (2:45)

[Heartbreak Hotel]

     Paroles : Long Chris (adaptation)

    Musique : Mae Boren Axton, Tommy Durden & Elvis Presley


8 – Excuse-moi partenaire (6:43)

[Cuttin' in]

Paroles : Ralph Bernet (adaptation)

Musique : Johnny « Guitar » Watson


9 – Le bon temps du rock'n'roll (5:05)

[Old time rock and roll]

Paroles : Michel Mallory (adaptation)

Musique : George Jackson & Thomas Earl Jones III


10 – Mon p'tit loup [Ça va faire mal] (5:35)

[Betty Lou's gettin' out tonight]

Avec Sheila

Paroles : Pierre Billon & Johnny Hallyday (adaptation)

Musique : Bob Seger


11 – Remerciements (1:14)


12 – That's all right, Mama (2:39)

Paroles : Arthur Crudup

Musique : Arthur Crudup


13 – Dégage (3:11)

[Slow down]

Paroles : Long Chris (adaptation)

Musique : Larry Williams


14 – Be-Bop-A-Lula (4:04)

Avec Eddy Mitchell

Paroles : Gene Vincent, Donald Graves & Bill Davis

Musique : Gene Vincent, Donald Graves & Bill Davis


15 – Whole lotta shakin' goin' on (6:39)

Paroles : Dave Williams & Sunny David

Musique : Dave Williams & Sunny David



CRÉDITS


Guitares : Marc « Rocky » Demelemester, Mike Bazzani & Éric Bouad

Basses : Jimmy Gibson & Éric Bouad

Batterie : Alain « Doudou » Weiss

Percussions : Jean-Louis Hennequin

Claviers et programmation synthé : Nick Muir & Jean-Louis Hennequin

Cuivres : Christian Fourquet, Courpet, Ramirez & René Morizur

Harmonica : Jean-Louis Maugin

Violons : Jean-Jacques Evrard, Pierre Llinares, Jean-Philippe Haudin & Pierre Louis

Chœurs : Julie Collins, Tracy Collins & Érick Bamy


Coordination musicale : Pierre Billon

Arrangements : Éric Bouad


Enregistrement : RTL

Restauration : Jean-Étienne Loose au studio Tonehouse (Noisy-le-Roi)

Documentation : Noëlle Debailleul & Camille Bitaud

Suivi de fabrication : Benoît Pujol

Coordination générale : Xavier Perrot


Photo (recto) : Michel Leclercq/AKG-IMAGES

Artwork : BARILLA.DESIGN



AUTRE ÉDITION


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